Histoire La-desirade

Histoire

La Désirade a été découverte par Christophe Colomb le 2 novembre 1493, après les îles Canaries. Elle tire son nom du cri de soulagement des marins de Christophe Colomb « oh île tant désirée… ». C’était la première terre ferme qu’ils ont découvert 21 jours après avoir quitté les îles Canaries.

Les sites archéologiques de l’île témoignent la présence d’amérindiens, les premiers occupants de ce merveilleux endroit dès le IIIème siècle. En 1648, la Désirade devint une dépendance de la Guadeloupe. A Baie-Mahault, une léproserie y était installée, celle-ci ferma ses portes en 1952 suite à des difficultés de fonctionnement. L’un des sites à visiter et découvrir lors de votre séjour sur l’île.

La Désirade devint un refuge pour les pirates. La léproserie à l’époque coloniale dont il ne reste plus que des ruines aujourd’hui a aussi marqué la présence des premiers métropolitains. Les anciens occupants étaient essentiellement des personnes les moins aisées de Métropole.

Une partie aussi attrayante de l’histoire de l’île : Anse de Galets face à la Pointe des châteaux. Cette petite baie située à l’extrême ouest de l’île fut le point de départ de la colonisation. Les habitations d’Anse de Galets témoignent aussi de la présence des colons sur l’île ainsi que des exilés du 18ème siècle.

  • La chapelle Notre Dame du Calvaire

    La chapelle Notre-Dame-du-Calvaire

  • La place du maire mendiant la désirade

    Ecriteau Place du Maire Mendiant

  • Eglise du village de beausejour la désirade

    . .Eglise du village de Beauséjour

  • Tranchee aux canons, ouest de la désirade

    La tranchée aux canons
    (ouest de l'île de la Désirade)

  • Vue aerienne du port de beausejour

    Vue aérienne du port de Beauséjour

  • vue aerienne du village de beausejour

    Vue aérienne du village de Beauséjour

  • Vue de beausejour depuis le plateau

    Vue de Beauséjour du plateau

Le Bourg

Si vous visitez la Désirade, il faut absolument passer par le Bourg de Beauséjour. Beauséjour pour bien apprécier la richesse de l’histoire de la Désirade.

Les Galets, à l’extrémité occidentale de l’île, fut un lieu de relégation pour la noblesse métropolitaine venue sur l’île ainsi que les quelques délinquants de Grande-Terre. Une visite à ne pas rater et qui a aussi marquée l’histoire de l’île c’est la « place du Maire Mendiant » en mémoire du Maire Joseph Daney de Marcillac qui a parcouru la Guadeloupe de long en large en 1928 justement pour demander et récolter de l’aide financière afin de reconstruire la Désirade dévastée par un cyclone en 1928. Sur les quelques mètres carrés de cette place, se trouve l’église Notre Dame de Bon Secours. En mémoire aux marins disparus, sur cette même place, a été érigé le monument aux morts où vous pouvez admirer le buste de l'héroïque Victor Schœlcher et des canons. Comme la pêche est l’activité économique de l’île, une fête dédiée aux souvenirs des marins pêcheurs avec une procession a d’ailleurs lieu chaque année le 16 août, un événement à ne pas manquer. Selon la légende, en 1922, l’Abbé Gault, curé de la Désirade qui était en rébellion continu avec ses ouailles annonça avant de quitter le presbytère et ses fonctions un châtiment par le feu pour l’île. Coïncidence ? Le soir du lundi de pâques, le 17 avril 1922, le feu prit dans une vieille case située entre l’école des garçons et la maison de Madame Bouillé, ce feu dévasta 22 maisons, les plus belles de l’archipel, 200 personnes se sont retrouvées sans abris. Cet événement a fait aussi de l’ancien Maire Joseph Daney de Marcillac un héros national. Il a parcouru toute la Guadeloupe pour chercher le plus de financement afin de reconstruire le quartier dévasté par le feu mais surtout les deux écoles des garçons.